Du nouveau…
Ce petit message pour vous présenter une nouvelle page intitulée « Histoires de Longe-Cote ». Histoire de partager avec vous qui aimez la mer, des moments forts et iodés.
À bientôt (dans l’eau).
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Ce petit message pour vous présenter une nouvelle page intitulée « Histoires de Longe-Cote ». Histoire de partager avec vous qui aimez la mer, des moments forts et iodés.
À bientôt (dans l’eau).
À la manière de… Yvain, le chevalier au lion (Chrétien de Troyes)
Après avoir trahi sa famille, Fulbert fut chassé de chez lui, abandonné à lui même. Il décida d’aller se réfugier dans la forêt. Alors que Fulbert marchait tout pensif, il entendit derrière un buisson des hurlements mêlés à des cris d’agonie. Il s’approcha et il vit un ours combattant un loup. Malgré ses griffes pointues le loup était dominé. Fulbert sans hésiter accourt au secours du loup. Il lance un bâton dans la tête de l’ours pour le distraire et il lui plante son épée dans le ventre. L’ours pousse un cri terrible, vacille et s’écrase par terre dans un grand nuage de poussière. Fulbert après avoir tué l’ours, s’approcha du loup pour le soigner. La pauvre bête avait les oreilles en lambeaux et la gueule ensanglantée. Fulbert rinça les plaies avec l’eau de son outre et il posa des feuilles dessus. Après quelques jours le loup était guéri. Fulbert n’eut pas besoin d’apprivoiser le loup car il n’était pas agressif et il semblait reconnaissant. Depuis ce jour ils ne se quittèrent plus et ne firent qu’un.
Arthur Pontais
Élève de 5°
Vous pouvez d’ores-et-déjà précommander ce petit recueil de portraits et de texte à paraître chez LES TAS DE MOTS. Je suis très heureuse d’avoir participé à ce projet et contente que l’on ait pensé à moi. Et puis, LES TAS DE MOTS sera ma maison d’éditions pour mon Hommage à Clara.
Enfin, ce petit livre a été crée avec beaucoup de goût. Il suffit d’en voir la couverture pour s’en persuader.
Aujourd’hui, 19 avril, j’ai décidé de te faire ta fête (précision pour ceux qui ne suivent pas : c’est la sainte Emma aujourd’hui !).
D’abord, et avant tout, je veux te remercier. Je pense que tu es un des personnages qui m’a le plus émue. Chère Emma, plongée dans tes rêves, perdue dans ton petit village normand, à côté de ton gentil, certes, mais balourd de mari. J’ai souvent eu mal pour toi, à toi.
D’ailleurs si ton « créateur » a pu dire « Madame Bovary, c’est moi », je crois qu’il y a aussi un peu de moi chez toi, ou plus exactement un peu de toi, chez moi. Heureusement, je ne vis pas au même siècle.
En fait, je crois même que c’est un peu grâce à toi que m’est venu le goût de l’écriture (enfin, grâce à ce cher Gustave plutôt). De cela, je vous remercie. Comme j’aimerais avoir le talent de M. Flaubert …
Bon, ça c’était pour le côté guimauve.
MAIS … parce qu’il y a toujours un mais …
Sachez tous les deux, que cela fait à peu près 33 ans que l’on se fout de moi à cause de ça ! Au lycée, à la FAC et encore aujourd’hui. Dès que je dis, moi c’est Madame Bovary, on me regarde avec un regard d’ahuri. Je ne vais quand même pas dire Marc Lévy (non, ça c’est vache !) ou Musso (ça c’est trop !).
Voilà, c’est tout. Ma chère Emma Bovary, ceci est ma déclaration d’amour …
Christelle
Y’a aussi Emma de Scènes de ménage ! Elle est sympa aussi et franchement plus rigolote !
Cette semaine, on a pu voir sur toutes les TV et autres panneaux lumineux, une alerte enlèvement. Une maman d’une trentaine d’années venait d’enlever son bébé de quatre mois. Comment est-ce possible, me direz-vous ; en fait, cette maman est handicapée, déficiente mentale plus exactement.
Cette annonce, et les commentaires qui l’ont accompagnée, m’ont fait froid dans le dos.
Mais que faire ? Où est la solution ? Cette affaire réveille en moi une angoisse absolue, moi qui ne suis pas handicapée mentale. Que faire ?
Je lis ici et là, le mot « stérilisation » . Quelle horreur ! « On ne devrait pas les autoriser à avoir des enfants » … Je frémis à la lecture de tout ceci.
Comme si l’envie d’être mère se calculer en QI. Je connais des « mauvaises » mères, ayant un QI normal … C’est le quotient « affectif » qui pose problème. La capacité de donner de l’amour …
Alors, non, je n’ai pas la solution. Certes non. Et cela me déchire le cœur. Je voudrais tant avoir un remède, une solution.
En attendant, soyons vigilants. Ne mettons pas « dans le même sac » un acte criminel (l’enlèvement d’enfant) et peut-être le besoin désespéré et irraisonné aussi d’avoir son enfant près de soi.
Un clin d’œil à une grande dame que j’aime étudier avec mes élèves. Elle a disparu le 18 avril 1696.
À paris, lundi 5 février [1674].
Il y a bien des années, ma chère bonne, qu’il vint au monde une créature destinée à vous aimer préférablement à toutes choses ; je prie votre imagination de n’aller ni à droite, ni à gauche :
Ce monsieur-là, Sire, c’était moi-même.
Il y eut hier trois ans que j’eus des plus sensibles douleurs de ma vie ; vous partîtes pour la Provence où vous êtes encore. Ma lettre serait longue, si je voulais vous expliquer toutes les amertumes que je sentis, et que j’ai senties depuis en conséquence de cette première. Mais revenons.
[…]
Je vous écris aujourd’hui un peu plus tôt qu’à l’ordinaire. M. de Corbinelli et Mlle de Méri sont ici, qui ont dîné avec moi. Je m’en vais à un petit opéra de Mollier, beau-père d’Ytier, qui se donne chez Pelissari ; c’est une musique très parfaite. Monsieur le Prince, Monsieur le Duc et Madame la Duchesse y seront. J’irai peut-être souper de là chez Gourville avec Mme de La Fayette, Monsieur le Duc, Madame de Thianges, et M de Vivonne, à qui l’on dit adieu et qui s’en va demain.
[…]
L’archevêque de Reims revenait hier fort vite de Saint-Germain. C’était comme un tourbillon. S’il se croit grand seigneur, ses gens le croient encore plus que lui. Ils passaient au travers de Nanterre, tra, tra, tra. Ils rencontrent un homme à cheval, gare, gare. Ce pauvre se veut ranger ; son cheval ne le veut pas. Et enfin le carrosse et les six chevaux renversent cul par-dessus tête le pauvre homme et le cheval, et passent par-dessus et si bien par-dessus que le carrosse en fut versé et renversé. En même temps, l’homme et le cheval, au lieu de s’amuser à être roués, se relèvent miraculeusement, et remontent l’un sur l’autre, et s’enfuient et courent encore, pendant que les laquais et le cocher de l’archevêque et l’archevêque même se mettent à crier : « Arrête, arrête ce coquin ; qu’on lui donne cent coups. » L’archevêque, en racontant ceci, disait : « si j’avais tenu ce maraud-là, je lui aurais rompu les bras et coupé les oreilles. »
J’ai dîné hier encore chez les Gourville avec madame de La Fayette, Madame de Langeron, Madame de Coulanges, Corbinelli, l’abbé Têtu, Briole, Gourville, et mon fils. Votre santé y fut célébrée, et un jour pris pour vous y donner à dîner.
Adieu, ma très chère et très aimable ; je ne puis vous dire à quel point je vous souhaite.
Je vous adresse encore cette lettre à Lyon ; c’est la troisième ; il me semble que vous devez y être.
Madame de Sévigné, lettre du 5 février 1674 à Madame de Grignan
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