Les larmes de Pancrace
Bien sûr, l’ami Mallock sera là le 20 septembre … mais que cela ne vous empêche pas de vous précipiter chez votre libraire, parce que … comme d’habitude, c’est … mais alors c’est … Halala !! (Et je ne vous dis que ça !!)
Bien sûr, l’ami Mallock sera là le 20 septembre … mais que cela ne vous empêche pas de vous précipiter chez votre libraire, parce que … comme d’habitude, c’est … mais alors c’est … Halala !! (Et je ne vous dis que ça !!)
C’était le 21 février 1944. Il y a 70 ans. Hier.
Ce petit instant de grâce que je voulais partager avec vous. De ces moments qui me font aimer mon métier … C’est toujours bon à prendre, parce que, il faut bien le dire, ce n’est pas toujours le cas.
Un instant de grâce, donc …
J’ai décidé ce matin de présenter à mes élèves de 3°, l’ouvrage Mémoire ouvrière, que j’ai déjà présenté sur ce site. Nous avons regardé ensemble le DVD qui accompagne ce si beau livre. Je dois dire que la discussion qui a suivi m’a comblée. Nous avons parlé, transmission, mémoire, hommage … Il faut que quelques uns de mes élèves ont des grands parents anciens de la SMN.
Voilà, merci à vous tous, ce livre est magnifique, le DVD colle la chair de poule. Et cette pelleteuse qui semble ne pas oser attaquer le métallo …
Vous avez touché mes élèves … vous nous avez touchés
La pelleteuse a perdu …
(oui mon georges depuis toi elles s’appellent toutes fernande.. avec un clin d’œil à notre boby.. cherchez !)
bandez moi
comme un arc
plein ciel…
votre triomphe
direction
vos sens et
d’érections
insensées
faites moi choir
votre bon vouloir
à votre bon cœur
à la bonne heure
droit comme un i
au garde-à-vous
des matinales
le bâton de midi
au cadran solaire
bandez moi
entre vos doigts
en vos palais
fraîcheur en bouche
glace vanille
ou glace citron
l’amertume
léchez l’alléché
laissez fondre
à l’étuvée
juste laisser partir
et faites revenir
je te l’accorde raide
ô verge marie
brûler le cierge
donnez le vertige
au cénobite
bandez moi
sur le grand mât
d’un jeu de langue
faites des vagues
d’un toucher de lèvres
croire au rêve
lichez les gouttes
aller retour
sur des mystères
voyager encore
d’une main habile
les yeux fermés
fendre les vents
écarter les nuages
laisser aller
expirer l’inspirée
au creux de vos paumes
bandez moi
comme un arc
plein ciel
à la lune
pistez les étoiles
dans mes yeux
bandez moi
exploser en votre bouche
comme un fruit mûr
qui ruisselle
dégouline
s’évanuit…
variations sur le manque
(en direct de mon état désuni)
je moisis en poste restante
abonné aux amours absentes
de l’utilité du rien…
à la futilité de tout
signe astral pro-lémurien
ascendant chez vieux matou
il fait beaucoup plus froid
depuis que tu n’es plus là
je me dévaste de déplaisir
à tomber en lambeaux de peau
la tienne pour unique loisir
princesse j’en bave de crapaud
je te veux chaude
à me bleuir
que tu me suicides
dans tes sanctuaires humides
que tu m’azures
de tes morsures
des arcs-en-ciel
à mes usures
cicatricielles
(son mari ! !)
tu m’as quitté sans résistance
de toi je recèle ici l’ombre
de nos vertiges en déportance
là nos ébats sulfureux en trombe
de mes entrelacs
à tes entrechats
pas de deux pas de nous
patatras à genoux
je te veux chaude
à me blêmir
je peux pas oublier
pas encore
là tu la vois la balafre
au cœur
qui suinte qui fleure
mes affres
je vais fermer les volets
tu sais ça me rassure
Je tenais à vous présenter, à vous qui passez par là, ce joli projet : « Mémoire ouvrière ». Des graffeurs qui vont inscrire sur les murs de maisons ouvrières appelées à disparaître, un hommage à ce quartier et à celles et ceux qui l’ont fait vivre.
Personnellement, j’ai commandé ce livre. Je l’attends avec impatience. Et vous ?
Vous êtes curieux ? N’hésitez pas vous rendre sur la page Mémoire ouvrière.
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