J’ai terminé « La dame de Fécamp » de Christelle Angano et en refermant ce livre,il m’a paru plutôt différent du précédent issu de la même plume, »De vous à moi ».
Il m’a embarquée aussi,mais autrement,dans les pas de deux « écorchés », Julie Anne et Marin.
Avertissement, »La dame de Fécamp » n’est pas destinée aux âmes insensibles car c’est un gros bouquet d’art et de poésie,dont les tiges s’emmêlent inévitablement au fond du vase et dont le délicat parfum qui s’exhale vous enveloppe tout au long de l’histoire.
C’est simplement beau,les mots sont ciblés,les descriptions,entre autres, artistiques,sont précises et mettent tous les sens en éveil.
Cette recherche à corps perdu de l’orientation que l’on doit donner à sa vie, selon les événements qui viennent en bouleverser la donne,a pu,peut,ou pourrait très bien être celle de chacun d’entre nous.
Bref,une lecture à part qui fait du bien au cœur!
Stéphanie
Quelle jolie critique et quelle émotion ! Je vous remercie Stéphanie. Savoir que mon roman vous a touchée prend des allures de récompense. Parce que oui, chercher le bon mot, celui qui traduit une émotion, une sensation, n’est pas toujours simple. Parce que, je l’avoue, il m’a fallu des heures pour le trouver, ce mot ; avec, souvent, le sentiment diffus d’être passée à côté.
Je me souviens de ce jour où mon ami l’auteur Henri Girard, le parrain de La dame de Fécamp, m’a fait remarquer qu’il fallait savoir terminer un livre, quitte à accepter l’idée que, peut-être, on aurait pu trouver « mieux ». Depuis, j’éprouve toujours autant de difficulté à achever et, à quitter mes personnages. Grâce à des témoignages comme le vôtre, Stéphanie, je me dis que peut-être, malgré tout, mes mots ont sonné juste.
Quel soulagement et quel bonheur !