Aux enfants de Syrie et d’ailleurs…
À l’heure où on bombarde des écoles…
Aux Enfants que je ne sauverai pas
La Planète se meurt, crie sa désespérance
Petit enfant du Sahel au ventre tendu
Gamine violée, violentée dans sa chair,
Fillettes excisées par la main d’une mère.
Jeunesse que l’on musèle, dont on étouffe la voix,
Petite sacrifiée au fin fond de l’Asie,
Fillette abandonnée, sacrifiée quelque fois,
Désespoir et souffrance ; impuissance de sa mère.
Enfants soldats, Enfants martyrs, Enfants esclaves, Enfants perdus.
La Planète se meurt de cette hémorragie
Du sang de ses enfants, du massacre incessant.
Elle s’éteint doucement dans leurs yeux de Silence,
Quand la Nuit nous recouvre d’un manteau uni.
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